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1 an en Australie

1 an en Australie
  • Après l'obtention d'un working holidays visa, c'est partie pour un an de pure aventure autour de l'Australie! Départ de Paris le 6 décembre, arrivée à Sydney le 7 décembre. 20 heures d'avion, 3 heures d'escale à Singapour!! Nous avons eu notre dose d'avi
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23 novembre 2010

La grande barriere de corail

20 et 21 Novembre :
et le moment tant attendu arriva : 2 jours de plongée sur la fameuse grande barrière de corail.
Le premier jour n'était pas si agréable que ca. je suis même revenue a l'auberge un peu déçue. Ça a commence par 1h30 de traverser pour accéder a la barrière. Alors que je n'ai habituellement pas le mal de mer, ce fut 1h30 de vrai torture. Je me suis vraiment sentie tres mal toute la traverser. Le bateau tangue pas mal. Au début ca va, mais a la longue, on a du mal a garder son petit déjeuner.
A l'arrivée, nous avons pu faire 15 minutes de plongée a tuba, donc pas assez pour voir quoique ce soit. Puis nous avons effectue nos 2 plongées : 8 personnes avec un seul moniteur. mais étant donne qu'il s'agit d'un baptême, ils nous font faire des exercices sous l'eau a cote de la barrière, sans vraiment nous la faire découvrir. Le temps que tout le monde fasse ses exercices, après 30 minutes de plongée, il n'y a plus d'air dans les bouteilles donc nous devons remonter.
De plus, le bateau peut contenir 80 plongeurs, donc lors du choix de l'équipement, ca faisait un peu travail a la chaine.

cependant, le second jour, malgré une nouvelle traversée de 1h30 assez mouvementée,  l'experience fut tout a fait differente.  Je me suis retrouvée qu'avec un autre eleve et un instructeur (certes un instructeur japonais, mais sous l'eau c'est pas très grave vu qu'on ne communique que par langage de signes), et une fois les exercices faits, nous avons pu explorer la barrière et voir toutes sortes de coraux et poissons. Question poisson, il y a beaucoup de diversité de poissons sur la cote ouest. je pense aussi que c'est du au fait que la barrière y est plus petite et donc que les poissons y sont plus regroupes. En tout cas, la visibilité est beaucoup plus lointaine a l'ouest. Par contre, la diversité des coraux est tout a fait exceptionnelle a l'est.
J'ai effectue 2 plongees avant de recevoir mon bapteme, et une derniere plongee une fois certifiée. que du bonheur!! J'aurai pu y rester toute la journée. Dommage que nous dépendons de l'air dans des bouteilles.

En environ 2h30 de plongée cumulée, j'ai pu voir un requin, une tortue, une énorme raie et une plus petite, des nemos (qui ne m'ont pas mordu), un poisson tigre qui peut être agressif, un corail champignon, pleins de concombre de mer avec lesquels ont s'est fait un rugby, et pleins d'autres poissons de toutes les couleurs. En espérant que les photos sortent bien pour vous en faire profiter.

Notre voyage prend malheureusement fin a Cairns. Nous reprenons un avion vers Brisbane.

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19 novembre 2010

Cairns - La Rainforest

Après un dimanche absolument pas productif, nous voici parti à la découverte de la rainforest, en voiture de location très bon marché (350000 km, au moins 20 ans d’age, non étanche en cas de grosse pluie, les portières fermant très mal, … enfin elle roule, c’est l’essentielle). Notre première étape fût Kuranda et sa cascade, appelée « Barron falls ». Le village, situé à 25 km de Cairns, est déjà en pleine rainforest. La cascade est tout simplement magnifique, un filet d’eau se découlant sur la roche noire. Grandiose ! Le paysage des alentours est tout aussi splendide.

Nous nous dirigeons ensuite vers Mareeba, plus à l’Ouest dans les terres, afin d’atteindre Granite Gorge, un paysage plutôt desertique contenant des rochers de granite. A priori, il y avait une belle balade à faire dans le parc national, mais personne n’était à l’accueil pour nous orienter. Après avoir fait connaissance avec un wallaby absolument pas farouche, nous décidâmes de continuer notre chemin à la recherche plus particulièrement de rainforest. Chaque région australienne a son paysage: le désert, les plages, la forêt tropicale et ses cascades, les vignobles… nous sommes donc actuellement en mode forêt tropicale et non en désert de rochers de granites !

Nous poursuivîmes donc notre route plus au Sud vers Yungaburra, afin d’aller découvrir le « Curtain fig ». Comme son nom l’indique, il s’agit d’un figuier dont les racines retombent en rideau de fils. Nous apprenons que ce phénomène est du au dépôt d’un noyau sur une des branches supérieures de l’arbre qui a germé et formé des racines qui sont tombées, ont fait plancher l’arbre initial vers  un autre arbre. Les branches de ses 2 arbres ont fusionnés et avec le temps à former cet amas de racines et branches. Dans la rainforest, la végétation est tellement dense que très souvent, les arbres prennent racines directement sur d’autres arbres et non dans le sol surpeuplé de racines. Chacun trouve son mode de survie afin d’absorber le plus d’eau et de soleil possible. Sur le chemin pour aller voir le « fig curtain », nous rencontrâmes 3 petites araignées mesurant au moins la paume d’une grosse main. Oui, les photos sont floues, peut être que mes mains étaient un peu tremblantes. Les points jaunes de l’araignée représentent ses points venimeux. Tout à fait rassurant. Je dois avouer qu’après avoir vu ces petites bêtes, la moindre feuille tombée d’un arbre me faisait bondir, Julian n’a pas fini de se moquer de moi.

Nous fîmes un petit détour pour aller voir la cascade de Malanda, ce qui se résuma à un détour totalement inutile. Nous continuâmes notre visite par le lac Eacham. Magnifique lac d’une couleur bleue-verdâtre entouré de forêt, où nous aperçûmes des tortues d’eau et gros lézards. Nous ne pouvons malheureusement pas faire tout le tour du lac étant pris par le temps. Notre périple de la journée se finit par un autre « cathedrale fig tree » et une autre belle cascade à Mobo creek Crater.

 

Le lendemain, la pluie était au rendez vous pour nous accompagner dans la rainforest, après tout, elle porte bien son nom. Nous commençâmes la journée par les magnifiques chutes de Joséphine, à Sud de Cairns, dans le Wooroonooran National Park. Nous décidâmes de ne pas faire la promenade dans la rainforest à Mamu Canopy en raison de déluge, et continuâmes sur la route des cascades à Millaa Millaa. Apparemment la pub de Tahiti douche  avait été tourné sous cette fameuse cascade très connue dans la région. Honnêtement, cette cascade n’a pas la beauté d’autres cascades qu’on a pu voir dans les environs, surtout que la base des chutes a été bétonnée au lieu d’être restée à l’état sauvage comme partout ailleurs. Nous nous arrêtons donc aux chutes de Ellinjaa, Zillie, et Millaa Millaa, avant de nous diriger vers Millstream Falls, une autre cascade formée à la suite d’une éruption volcanique. Le cours d’eau ne se trouve plus dans la rainforest, mais au milieu des eucalyptus et autres arbres aux troncs rouges. La flore change rapidement dans les alentours.

Nous achevâmes notre journée par la visite du mont Hypipamee, un cratère d’un ancien volcan d’environ 150 mètres de profondeur (nous le voyons seulement d’en haut) remplie d’eau stagnante recouverte d’une épaisse couche de vase verte. Le spectacle m’a presque donné le vertige.

Notre troisième jour de location nous permit d’aller explorer le nord de la région. Nous nous sommes donc dirigés vers Port Douglas, un petit village plutôt chic, entouré de rainforest. Port Douglas doit être la station balnéaire chic de Cairns, où l’on aperçoit différentes resort et hôtels étoilés, et un terrain de golf. Nous montâmes une côte en voiture pour découvrir un aperçu de la ville pas terrible : la voiture surchauffa, nous avons bien cru que ce serait la fin du voyage. Heureusement, tout semble bien allé, nous poursuivons donc notre route vers Mossman puis Daintree, abritant la rivière du même nom, le territoire des crocodiles. Nous décidâmes de faire une croisière d’une heure dans le but de naviguer un peu dans la rainforest et de découvrir la faune et la flore des environs. La croisière était une totale perte de temps et d’argent ; nous avons certes vu 2 crocodiles à l’état sauvage, mais en train de dormir sous l’eau, et le navigateur a fait plus de parler que de naviguer. Nous avons donc vu que très peu de forêt. Nous pouvions faire une seconde croisière un peu plus loin, mais décidâmes plutôt de poursuivre notre chemin, jusqu’à Cape Tribulation. La route en pleine forêt est magnifique. Nous nous arrêtons à quelques points de vues pour découvrir une belle côte bordée de rainforest, sable blanc et eau transparente et turquoise. Mais finalement, une fois arrivée à destination, étant donné que le ciel était plutôt gris, les couleurs de l’eau et de la végétation ne ressortait pas autant, et le paysage était finalement plutôt triste. Peut être aussi que nous avons tellement vu de beaux paysages que nous devenons exigeants. Avant de partir, on nous avait aussi dit que Cape Tribulation était une des plus belles plages au monde, mais même belle, je pense que les plages de la côte ouest ou du Sud de Sydney sont plus belles.

J'étais très contente de découvrir la rainforest, surtout qu'a l'origine, je n'avais pas prévu d'aller dans le Nord de l'Australie, donc je ne pensais pas aller dans la jungle. La Rainforest est a la fois un lieu totalement hostile et oppressant, a cause de sa faune et flore extrêmement dense, mais aussi un lieu très attractif. Je suis très contente d'avoir eu cette expérience.

 

12 novembre 2010

Cairns

11 Novembre :

Notre première journée à Cairns a été une journée absolument non productive, et très relaxante (ca fait du bien de temps en temps). J’aurai adoré faire une grasse mat, mais à force de nous lever tous les jours à 5h, cette fois ci, à 6h30, j’étais réveillée, prête à conquérir le monde. Mais bon, on a tout de même bien trainer.

Au programme, histoire de totalement vider la tirelire, baptème de plongée sous-marine. Nous avons décidé de prendre un paquet de 4 jours, qui nous permet de passer 2 jours de formation en piscine, et 2 jours de plongée sur la barrière de corail !!!! nous sommes extrêment impatients de commencer le programme.

 

12 novembre :

Première journée de formation ! C’est tout bonnement génial ! Nous passons la matinée dans une classe à apprendre les basics de la plongée, en plus d’une visite médicale (pour info, j’ai perdu 8 kg et rétrécit de 3 cm, devrai-je m’inquiéter ? pour les 3 cms évidement).

L’après midi, nous chaussons l’équipement de plongée et plouf dans la piscine. Finalement, il est très facile de respirer avec une bombonne d’oxygène … beaucoup plus facile et plus agréable qu’avec un tuba. Nous apprenons à trouver notre flottabilité neutre (et c’est pas si simple que ca), ce qui nous permet de pouvoir nous déplacer dans l’eau sans trop flotter, ni trop s’écraser dans le fond de la piscine.

Je me vois déjà dans le fond de l’océan (enfin à 10 mètres) entre les poissons et coraux.

 

L’instructeur nous apprend qu’il peut y avoir des requins à l’endroit ou nous allons plonger, cependant, le plus dangeureux des animaux aquatiques de la région est tout simplement, Némo, le petit poisson clown,  qui en a tellement marre de se faire embêter dans son habitat qu’il mort les plongeurs pointant les doigts vers lui !!

13 novembre :

Seconde journée de plongée en piscine !! C’est bon, on a réussi la partie technique, moitié du baptème validé, il ne manque plus que la partie pratique, en pleine mer. Cependant, Julian a eu la bonne idée de nous faire une petite otite, donc nous décalons la virée en mer au weekend prochain. Rien de grave, il y a énormément de chose à voir dans la région.

La partie technique consiste à passer des tests écrits après avoir visionner des vidéos et écouter la formatrice parlée. Franchement, rien de très compliqué, et si on loupe une réponse, l’examinatrice nous demande de corriger nos erreurs. Puis, dans la piscine, nous avons du nager 200 mètres, flotter 10 minutes, remplir notre masque d’eau et arriver à le vider sous l’eau, trouver notre flottabilité neutre (j’avoue, j’ai beaucoup de mal avec ce point là), et plusieurs exercices de plongée en binôme. Bref, pleins d’exercices en situation extrêmement qui me font me dire que je n’ai pas envie de me retrouver dans ses situations là à 18 mètres de profondeur. Je m’aperçois que retenir ma respiration n’est pas mon fort et je pense qu’on a rapidement fait de paniquer en plein milieu de l’océan. Enfin, pas de panique, nous sommes extrêmement bien encadrés.

L’aventure aquatique à suivre à partir du 20 Novembre …

12 novembre 2010

a la decouverte de Uluru

8 Novembre :

Pour changer, je vous le donne dans le mille, levés à 5h ! Nous tombons dans un groupe pas super sympa mais avec un très bon guide passionné par son boulot, c’est donc ça l’essentiel.

Après plusieurs heures de bus (ah oui, c’est bien ça l’inconvénient de l’Australie, les distances entre chaque site sont énormes), nous voici arrivés au premier Parc naturel : King’s Canyon. Encore une fois, notre guide nous explique que le paysage n’est habituellement pas aussi vert, mais grace aux récentes précipitations inhabituelles, la verdure ressort directement de la roche rouge. Le paysage est à nouveau magnifique ! nous entreprenons une randonnée de 4 heures à travers le canyon. Heureusement, la météo était clémente et la chaleur tout à fait supportable.

Au niveau de la balade, notre guide nous amène au jardin d’Eden pour y piquer une petite tête. Nous rentrons dans l’eau sans hésitation, même si l’eau n’est pas turquoise comme on commence à voir l’habitude, histoire de se rafraichir et se réhydrater.

La température atteint rapidement les 40-45° dans la région. La température maximum enregistrée dans la région est de 69,5° en plein soleil et 55° à l’ombre. Heureusement que nous n’avons pas connu ce genre de chaleur.

Après cette randonnée, nous continuons notre route vers Ayers Rock resort. Nous campâmes en plein niveau du désert à la belle étoile dans des « swaps », des grands sacs de couchage en toile avec un matelas intégré. J’ai rarement aussi bien dormi à la belle étoile, confort 4 étoiles, avec en prime un ciel étoilé époustoufant, étant donné que nous nous situons à plusieurs centaines de kilomètre d’une lumière artificielle. Vu que nous ne connaissons pas les constellations du sud, nous devons inventer nos propres groupements d’étoile.

9 Novembre :

Plus la peine de préciser notre heure habituelle de réveil, nous voici sur les chapeaux de roues dès l’aube afin de voir le lever du soleil et de faire une randonnée dans les olgas, avant que la température ne soit trop élevée. Les olgas, ou appelés par les aborigènes Kata Tjuta, se trouvent à coté de Uluru dans la réserve de Ayers Rock. Il s’agit d’une formation montagneuse ressemblant à d’énormes œufs rouges. La couleur rouge de la région vient de la présence très abondante de fer dans le sol. Nous entreprenons donc une randonnée de 7,5 km. Certaines personnes du groupe ont préféré faire la randonnée au pas de course. Nous, de notre côté, avons décidé de prendre notre temps afin de comtempler le spectacle qui s’offrait à nous. Voyez plutôt les photos par vous-même. Nous avions l’impression de nous retrouver dans la vallée des dinosaures.

Une fois la randonnée terminée et après avoir passés les heures les plus chaudes de la journée dans la piscine du camping, notre guide nous amène afin voir Uluru, le rocher rouge tant connu de l’Australie. En en faisant le tour, nous nous apercevons que chaque facette du rocher est différent. Notre guide nous explique que les aborigènes, propriètaire du rocher, l’utilisent en lieu sacré pour organiser des cérémonies traditionnelles. Certains recoins sont réservés aux femmes, d’autres à l’homme, et chaque grotte, tache, forme, est expliqué par un mythe reprenant les animaux de la région. La visite est très intéressante et le rocher très impressionant, mais honnête, les randonnées faites dans les 2 sites précédents étaient bien plus spectaculaires. Si vous decidez de venir dans la région, ne manquez pas de faire King’s Canyon et les Olgas.

Nous finissons la journée sur un magnifique coucher du soleil sur Uluru, qui change de couleur au fur et à mesure que le soleil baisse.

Encore une fois, nous passerons la nuit à la belle étoile dans nos fameux swaps (qu’est ce qu’on y dort bien) !

10 Novembre :

Dernier réveil à l’aube pour admirer le lever du soleil sur Uluru, ainsi qu’une dernière balade autour du rocher afin de nous déposer à l’aéroport pour notre prochaine étape : Cairns, au Nord-Est du pays.

Après 5 heures d’attende dans l’aéroport (ce qui m’a permi de rattraper un peu de retard sur mon blog), et 2h30 de vol, nous voici arrivé dans le dernier état à visiter en Australie : le Queensland, abritant la fameuse barrière de corail.

L’humidité est de retour, mais tout a fait supportable. Nous sommes cependant loin des mouches et les moustiques n’ont pas l’air très présents : ceci est une très bonne nouvelle.

12 novembre 2010

De Adelaide a Alice Springs

6 et 7 novembre :

Levés 5 h (vous allez vous rendre compte que ca devient vraiment une habitude dans notre périple). Nous avons réservé un bus pour nous rendre à Alice Springs dans le centre du pays (départ 6h, arrivée 18h le lendemain, aïe). Cependant, à notre grande surprise, nous ne sommes pas dans un simple bus faisant le trajet de A à B, mais nous sommes dans un tour nous faisant découvrir la région (ouf, finalement ce n’est pas 36 heures de bus).

Notre premier arrêt fût à un lac de sel. Le guide a eu la riche idée de nous faire marcher dedans. Non seulement ça fait très mal aux pieds, mais en plus nos vêtements étaient maculés de sel. L’épaisse couche de sel au fond du lac fût tout de même impressionnante à voir.

Nous passons une nuit à Coober Pedy, une petite ville minière entre Adelaide et Alice Spring. Cette ville et ses alentours est connue pour l’extraction de opale dans ses riches sous-sols. La ville extrait 70 à 80% de la vente mondiale d'opale. Nous y avons visité une ancienne mine ainsi qu’une maison typique des mineurs. Etant données les fortes chaleurs enregistrées dans cette partie du pays, la plupart du village est creusée dans la roche. Nous avons donc dormi dans un « backpacker » creusée dans la roche. La température est y fraiche, ce fût très agréable.

Le lendemain, dès l’aube, nous reprenons la route tout en explorant la région. Nous nous arrêtons tout d’abord à la barrière de Dingos. Non, il ne s’agit pas d’un barrage de dingos (chiens sauvages de l’Australie) empêchant les gens de passer  mais au plus grand grillage au monde (environ 6500 km, autrefois plus de 9000 km) empêchant les dingos de s’aventurer dans les paturages de moutons afin d’éviter les dégâts.

En sortant de Coober Pedy, nous pûmes explorer les « breakaway reserve», un groupement de petites montagnes formées de différentes couches de roches offrant un spectacle multicolore de roche. L'Australie n’ayant pas connu autant de pluie depuis plus de 60 ans, le paysage offre un mélange de verdure sortant de la terre rouge. Comparé à la côte ouest, la route à travers le desert est beaucoup moins monotone.

Nous passons la limite entre l’Australie du Sud et l’Australie du Nord, avant d’arriver à destination : Alice Springs.

Alice Springs est la seule ville assez importante à 1500 km à la ronde. L’agglomération est perdue au milieu du désert rouge Australien, appelé aussi l’Outback. La ville fût construite autour d’un point d’eau afin de relie une ligne télégraphique entre Adelaïde au Sud à Darwin au Nord du pays. D’après le guide, il pleut rarement dans la région, ce qui ne nous a pas empêché de nous prendre une belle averse en revenant du supermarché.

Nous n’avions pas organisé la suite du voyage pensant pouvoir louer une voiture sur place pour aller visiter les environs. Il s’avère qui est préférable de reprendre un tour en bus. Heureusement notre auberge nous propose un tour de 3 jours/2 nuits à petit prix (250 $ et dire qu’on négociait les prix au Vietnam lorsque l’excursion nous coutait 20$). Nous nous rapprochons à grands pas du plus grand monolithe du monde : Uluru.

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12 novembre 2010

De Melbourne a Adelaide

3 novembre au 5 novembre :

Beth, une ancienne collègue et copine anglaise nous accompagne pendant 3 jours afin de faire la route entre Melbourne et Adelaide, en voiture de location.

Beth et Julian découvrent donc la Great Ocean Road que je refais aussi avec grand plaisir. Le spectacle est toujours aussi magnifique (voir voyage effectué en janvier dernier). Par contre, nous avons extrêmement froid, nous sentons bien le vent arrivant tout droit de Antarctique.

Nous faisons donc la route tranquillement, en s’arrêtant à tous les points de vus possibles et inimaginables pour profiter au maximum du spectacle différent à chaque virage.

Nous avons aussi la chance d’admirer un bébé koala sur le dos de sa maman ! Lors de la naissance, le bébé koala sort de la poche embryonnaire et grimpe sur le dos de sa mère et y reste accrocher pendant plusieurs mois afin de finir de se développer totalement et de grandir.

Nous arrivons finalement à Adelaide sous le soleil mais en fin d’après midi. Nous n’avons malheureusement le temps que d’effectuer un petit tour de la ville avant la tombée de la nuit. Nous décidâmes donc de nous poser un pub pour prendre une dernière bière avec Beth avant de se séparer le lendemain matin.

12 novembre 2010

De retour en Australie

Du 30 octobre au 2 novembre :

atterrissage à Melbourne, sous la pluie et dans le froid pour changer. D’après la bande de potes, le temps s’était amélioré depuis quelques semaines. Franchement, je ne vois pas la différence, voire il faut même plus froid.

Nous en profitons pour nous reposer un peu et surtout flâner. Seulement, nous n’avons que 4 jours et je comptais bien faire le tour des copains avant de quitter définitivement la ville.

Au programme, crêperie et soirée française, repas cuisine vietnamienne suite à nos cours de cuisine (une vraie réussite), soirée avec ceux qui restent du premier groupe de potes de Melbourne, barbecue chez les anciens patrons (super sympa), et déjeuner/café avec les anciens collègues. En bref, 4 jours géniaux, remplis d’émotions. Mes amis vont beaucoup me manquer.

Les adieux se font en espérant revoir tout le monde rapidement. Nous reprenons la route en direction du Sud de Australie.

12 novembre 2010

Les impressions du Vietnam

Cette aventure fut enchanteresse ! un dépaysement total. Nous repartons du Vietnam la tête pleine de souvenirs extraordinaires.

Entre la gastronomie, les paysages, la culture vietnamienne, les petites choses qui « choquent » les occidentaux, j’ai qu’une idée en tête, réorganiser un voyage pour découvrir le reste de l’Asie du sud.

Quelques petits chocs culturels que nous n’oublierons jamais et qui nous a bien fait rire : les camions et bus jouent la lambada en reculant à la place d’un bip strident ; les clignotants d’un des taxis de Dalat s’y est mis aussi, fou rire assuré en sortant du véhicule. Mais aussi, le CD écouté à répétition dans les bus touristiques ou encore les boutiques et restaurants jouant les versions musicales de musique de western, chachacha, ou autres vieilles chansons françaises et latinos avec en fond sonore un même rythme de batterie ; les déménagements faits à scooter ou bien le transport de toute une famille sur le même scooter (2 adultes et 2 enfants) ; les pluies diluviennes d’eau chaude ; les habitants de Dalat portant des doudounes et des gants parce qu’il fait plus frais que dans le reste du pays (environ 28°) ; les négociations/arnaques vietnamiennes qu’on arrive parfois à contourner (2 noix de coco pour 20000 VND ou 3 pour 10000 VND, une cafetière pour 80000 VND ou 2 pour 50000 VND, et la spéciale pour les américains : une écharpe à 200000 et les 2 pour 450000 VND). Plus encore, la circulation abondante créant des embouteillages de motos ; la vaisselle faite des les caniveaux ; les enfants qui nous disent « hello » avec le sourire en nous croisant ; tout à $1 que ce soit un porte-clé ou une manicure ; les excursions à moto avec ou sans valise.

Les Vietnamiens ont l’air d’être un peuple vraiment heureux. Ce n’est évidemment pas un peuple riche, mais la misère n’est pas non plus répandue dans les rues. Ils arrivent à faire un business de tout afin de vivre comme ils l’entendent. Évidemment nous n’avons pas non plus fait tous les recoins du pays, mais notre balade a tout de même été extrêmement enrichissante.

Nous ne le dirons jamais assez, ils sont trop forts ces Vietnamiens!!!

29 octobre 2010

Le Delta Du Mekong

23 octobre :

P1040842La veille, nous avons quitte Dalat (réveil a 5h) pour nous rendre en avion de Ho Chi Minh, puis nous avons pris le bus jusqu'à Can Tho, la ville principale du Delta du Mekong. Après une journée fatiguante passée dans les transports, nous voici enfin prêt a affronter le Mekong avec pour planning de prendre un bateau a 5h30 (ah oui,ils sont très matinaux ses vietnamiens) et de faire une croisière de 7h tout en allant visiter les 2 marches flottants du fleuve et ses alentours. Un guide francophone nous accompagne! Aucun regret même après une courte nuit, la balade est superbe! LE beau temps est lui aussi au rendez vous.

Notre guide nous narre un peu l'histoire très complique du Vietnam et nous apprend quelques expressions du coin telles que “être honnête comme un bambou (car il pousse droit)” ou “être paresseux comme une jacinthe d'eau (plante qui ne fait que stagner dans l'eau)”.

Les marches flottants en eux même ne sont pas terrible. P1040792En général ils ne vendent des fruits et légumes qu'en gros, mais nous avons pu goutter tout de même a de bons fruits frais. Par contre, le paysage est magnifique,avec la jungle au bord du Mekong. La balade est relaxante et encore une fois instructive. Nous découvrons aussi la fabrication des nouilles de riz!

La balade achevée vers 13h, nous décidons de flâner dans les rues de Can Tho et planifions notre prochaine étape : Vinh Long et l'ile de An Binh.

24, 25 et 26 octobre :

Fini les levers a 5h et la course sur chaque site touriste, place a la relaxation. Nous passerons nos derniers jours de voyage dans un hôtel sur une ile au milieu de la jungle a vivre au rythme vietnamien.

Bon, malheureusement les journées vietnamiennes commencent au lever du soleil, c'est a dire 5h30, mais une bonne paire de boules quies et une grasse mat est possible jusqu'à ... 7h!

P1040910Nous louons des vélos (très rustiques) pour se promener dans l'ile au milieu de la jungle. Nous prenons tous les petits chemins possibles et inimaginable, mais bizarrement nous retrouvons toujours notre chemin jusqu'à l'hôtel! Heureusement cela dit car personne dans la région n'a l'air de parler ni français ni anglais! De toutes les façons, cela ne nous empêche pas de nous faire comprendre. Vive le language des signes!

Le dernier jour, nous décidâmes de prendre des motos pour aller découvrir la briqueterie fabricant briques et potiches exportées en Europe. Malheureusement, nos guides ne comprennent pas et nous amènent seulement dans un entrepôt de potiche, tout de suite moins intéressant!

LE voyage touche a sa fin, retour sur Ho Chi Minh pour nos 2 dernières journées au Vietnam avant de retourner en Australie!

23 octobre 2010

Dalat

le 20 octobre :
Dalat, Le village alpin du Vietnam. L'architecture et la végétation est totalement différente de celle aperçue dans le reste du pays : sapin, chalets Suisses, nous nous croyons plus dans un village de Haute Savoie. Les gens y sont relax (en même temps comme partout au Vietnam sauf peut être les 2 villes principales) et nous avons l'impression de moins nous faire avoir sur les prix. Grâce a l'altitude, la température reste dans les alentours des 20 degrés. Voici enfin l'occasion de porter nos jeans et petite laine.

Premier bâtiment que nous apercevons en arrivant : une plus petite réplique de la Tour Eiffel, mais nous n'en connaissons pas l'explication. Nous décidâmes de nous diriger vers le Nord de la ville enfin de visiter la centre de broderie, recommande par le guide du routard, ainsi que la vallée de l'amour. Nous ne sommes absolument pas déçus, le site est une merveille a près de 3 km de la ville! Nous y découvrons des tisseuses a l'ouvrage, exerçant un travail extrêmement minutieux. Les résultats sont époustouflants, certaines œuvres ressemblent a des peintures aux premiers coups d'œil. Même si vous n'êtes pas amateurs de broderie, cette visite (en plus gratuite) est un must. Le centre est créé sous forme de village dans des bâtiments de style pagodes, avec des jardins fleuris et une atmosphère douce et relaxante.

Nous nous attardons tellement dans cet endroit enchanteresse que nous n'avons pas le temps d'aller a la vallée de l'amour avant la tombée de la nuit. Nous nous arrêtons au marche sur le chemin pour manger des Banh Bao, avant d'aller nous coucher!

Le 21 octobre :

Une grande journée nous attend, après avoir trouve 3 guides a moto la veille pour nous amener faire une balade dans les alentours de Dalat. Les guides sont 3 comiques. L'ambiance est a son fort des le début de la journée. Nous commençâmes par visiter le temple de Linh-Quang au sud de la ville qui se poursuit par la visite de champs de légumes et de pépinières! Saviez vous qu'au Vietnam, les escargots mangent les feuilles?? Non blague a part, les guides nous ont fourni beaucoup d'informations intéressantes tout au long de la journée, parmi d'autres informations moins importantes. Nous nous arrêtons au bord de la route pour apprécier la vue magnifique sur les montagnes verdoyantes!

Nous passons devant des arbres a poivre (serait ce des poivriers peut être?) et des caféiers; 2 arbres que je découvrais pour la première fois, avant de nous arrêter a la cascade des éléphants, une immense cascade d'eau. L'un des guides nous montra le chemin a descendre pour se diriger en bas de la cascade, un chemin a pic sur pierres glissantes, chemin non conseillé pour les personnes ayant le vertige, mais le périple vaut le coup. Pres de la cascade, se trouve une magnifique pagode avec un énorme "Happy Bouddha", qui je trouve a l'air plutôt stone qu'autre chose!

Âpres une pause déjeuner et une bonne soupe Pho, nos guides nous amènent a une usine de fabrique de soie. Nous apprenons toute la procédure de la fabrication de la soie, de "l'élevage des vers a soie", a la récupération de la soie sur les cocons, a la fabrication d'étoffe de soie. La visite est très enrichissante. Nous nous apercevons que les Vietnamiens ne gâchent aucune matière première. Ils trouvent une utilité pour tout produit naturel, bois, feuilles dans leur quotidien, leur construction d'infrastructure ou au pire pour nourrir les cochons. Rien ne se jette au Vietnam. Je pense que nous devrions suivre cet exemple de dans en temps en France. Nous retrouvons aussi ce fait dans la création de vin de riz (et non alcool de riz étant donne qu'ils ne procèdent pas a la distillation du produit).

La visite se termine par la découverte de la crazy house, une maison portant bien son nom! L'architecte a créé plusieurs bâtisses a l'allure totalement délirante, toutes relies par des escaliers et passerelles tordues et dans tous les sens. La visite est encore une fois hors du commun. Elle nous permet aussi de nous apercevoir que les normes de sécurité vietnamienne sont loin des européennes.

Nous avons parcouru près 80 km en moto dans des paysages splendides tout en faisant des visites très instructives. Encore une bonne journée. Demain, débout 5h, afin de prendre notre dernier avion du voyage retournant a Ho Chi Minh. Nous passerons notre dernière semaine sur le Delta du Mekong (sud ouest du pays)!

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